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Libération
TRIBUNE

Un outil indispensable pour une meilleure connaissance des jeunes

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par François Dubet et Philippe Merieu, professeur des universités, chercheur en sciences de l’éducation, directeur de la chaîne de télévisi
publié le 7 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 7 janvier 2009 à 6h51)

L’annonce de la suppression de 50 % de la masse salariale à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) à échéance brève, le risque de disparition de l’institut ne peuvent qu’inquiéter les chercheurs, universitaires et experts qui consacrent leurs travaux à une meilleure connaissance des jeunes, de leur situation, des politiques mises en œuvre dans leur direction. L’Injep en effet est un lieu plutôt inédit dans le monde de la recherche : ni laboratoire CNRS, ni département universitaire, l’établissement entretient toutefois une relation de proximité avec le monde académique et légitime de la recherche sur la jeunesse et la vie associative, mais aussi avec le monde des professionnels de la jeunesse, les décideurs des collectivités territoriales, les responsables associatifs. L’Injep est idéalement positionné pour mettre en œuvre ce qu’en «Europe» (les institutions européennes en charge des politiques jeunesse) on désigne habituellement sous le nom de «triangle magique : researcher, policy maker and practicioner (recherche, décideurs politiques, acteurs de terrain)». La revue Agora débats jeunesses (1), la collection «Débats jeunesses» qui lui est adossée, les Cahiers de l’action, les cahiers De l’hiver à l’été et les publications de l’Injep pour la majorité sont des outils de valorisation, de capitalisation et de dissémination des travaux scientifiques sur la jeunesse, en même temps que des espaces de débats, puisque le comité de rédaction de la rev