Ce devait être une journée test pour les lycéens, de retour dans la rue, hier jeudi, contre les réformes Darcos après la pause des vacances de noël. Reprise difficile, au vu des cortèges bien moins fournis aujourd'hui qu'à la mi-décembre.
A Paris, ils étaient moins de 1000 selon la police, 3000 selon les organisateurs, contre 10.000 avant les fêtes. Un millier à Lyon, 150 seulement à Bordeaux, 300 à 400 à Nancy, une centaine à Lille, autant à Toulouse, tandis que dans l'Ouest, très mobilisé avant les vacances, ils n'étaient plus que 700 à Quimper, 400 à 500 à Rennes.
Antoine Evennou, secrétaire général de l'UNL, veut relativiser. «Pour une température de 3 degrés et une première journée de mobilisation suite aux vacances, c'est une réussite. (...) Ce jeudi était plutôt une journée de remobilisation pour montrer au ministre (de l'Education, ndlr) que les lycéens seront toujours là tant qu'ils n'auront pas de réponse à leurs revendications.»
Comment remobiliser? Dans les rangs des mani