La négociation préalable à la grève du 29 janvier, entre syndicats enseignants du primaire et ministère de l’Education, s’est apparentée à une «parodie» de négociations, selon deux syndicats. Un préavis de grève devrait être déposé dans les jours qui viennent.
Mardi, tous les syndicats du primaire ont été conviés à une réunion avec le ministère, dans le cadre de l’application, pour la première fois, du volet «prévention des conflits» de la loi sur le service d’accueil dans les écoles notamment les jours de grève.
Cette loi prévoit une procédure de négociation préalable, d’une durée de 10 jours au total, entre l’Etat et les organisations syndicales ayant l’intention de déposer un préavis de grève.
Les trois principaux syndicats, le SNUipp-FSU, le SE-Unsa, et le Sgen-CFDT affirment ce mercredi que leurs interlocuteurs au ministère, le directeur général des ressources humaines Thierry Le Goff et le secrétaire général Pierre-Yves Duwoye n’avaient «pas de mandat politique pour négocier».
«Cela a été une parodie de négociation, qui s’est réduite à l’évocation de quelques points. Aucun document n’a été fourni. Le ministre n’a pas daigné venir, ni un membre de son cabinet», a affirmé Luc Bérille, pour le SE-Unsa.»
«On a décliné les motifs pour lesquels on appelle à faire grève, comme l’emploi public et les suppressions de postes, la formation, les postes de +Rased+. Le ministère a répondu qu’il n’avait aucune possibilité de négocier», a ajouté M. Moindrot, pour le SNUipp-FSU.» «On a fait