Les syndicats de Guadeloupe, qui mènent une grève générale paralysant l’île depuis une semaine, ont décidé ce mardi de «maintenir et amplifier» la mobilisation, au lendemain de la première réunion de négociation avec le patronat, l’Etat et les élus.
Cette réunion avec le Collectif contre l’exploitation outrancière («Liyannaj kont pwofitasyon», LKP) regroupant l’ensemble des syndicats de Guadeloupe, a duré plus de six heures, dans la nuit de lundi à mardi. Elle s’est limitée à une discussion sur la méthode de négociation et le premier des 126 points de revendications -une augmentation salariale de 200 euros pour tous- et les parties ont convenu de se retrouver cet après-midi.
Pour défendre cette augmentation, le LKP se prévaut du fait que la loi permet une augmentation différenciée du Smic en outre-mer. Le patronat se prononce, lui pour la généralisation en Guadeloupe d’une TVA à taux zéro, comme c’est le cas en Guyane.
La circulation automobile demeurait particulièrement réduite ce mardi matin, en raison des problèmes d’approvisionnement en carburant, les 115 stations-services de l’île étant fermées. Leurs patrons exigent l’arrêt de toute nouvelle implantation de stations-services, tandis que leurs employés participent à la grève générale depuis mardi.
Les 13 stations-services réquisitionnées, de 8 à 13 heures, ne livrent finalement que les clients et services prioritaires, selon un communiqué de la préfecture. L’activité économique est en sommeil, les épiceries de proximité de