Je fais suite à l'article paru le 2 janvier dans le quotidien Libération en pages 30-31, où il a été question de mes relations supposées avec Dieudonné et d'autres personnes. Je tenais à apporter publiquement les précisions suivantes :
Je ne suis pas un obscurantiste religieux, ni un islamiste radical prénommé «Abdelnour», mais bien au contraire je combats toutes formes d’extrémisme politique, religieux ou philosophique et je suis un fervent partisan de l’amitié entre les peuples et d’une cohabitation pacifique et harmonieuse entre les différentes croyances.
Citoyen français et fier de l’être, je condamne fermement toute forme de violence comme modalité d’expression. Là où d’autres construisent des murs, je tends la main à tous ceux qui préfèrent bâtir des ponts entre les hommes au travers d’un dialogue franc et ouvert.
J’ai milité pour l’abolition de l’apartheid en Afrique du Sud, et continue de condamner toutes formes nouvelles de ségrégation d’où qu’elles viennent.
Je n’ai jamais été le compagnon de Fatiha Kaouas, ni un «proche» de Farid Smahi (ancien conseiller régional du FN Ile-de-France).
Bien évidemment je n’ai pris part d’aucune manière que ce soit à la venue de Jean-Marie Le Pen à Argenteuil en avril 2007.
J’ai certes croisé la route de Dieudonné, tout comme Elie Semoun, et bon nombre d’humoristes qui ont travaillé avec lui, sans que ces derniers n’en soient blâmés comme je le suis dans cet article.
Si j’ai certes été mis en examen par la justice, je rappelle que