Valérie Pécresse et 4 syndicats de l'enseignement supérieur qui négociaient sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs se sont quittés dans la nuit de mardi à mercredi après avoir avancé sur deux grandes questions, remettant un dernier sujet à vendredi, a constaté l'AFP.
"On a très bien travaillé, on a avancé sur toute une série de sujets", a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur à la presse, après plus de dix heures de négociations destinées à écrire un nouveau projet de décret.
Parmi les "terrains d'entente", elle a cité la question de la modulation de service des enseignants-chercheurs (organisation de leur emploi du temps en fonction de l'enseignement, la recherche et les autres activités) et celle de leur évaluation.
Il restait toutefois à trouver un accord sur la question des promotions. A ce sujet "nous nous retrouverons vendredi", a-t-elle ajouté.
Thierry Cadart, pour le Sgen-CFDT s'est félicité d'avoir trouvé un "consensus" sur "la plupart des points" et dit espérer aboutir vendredi sur "la question difficile" des promotions.
"On aurait tous voulu conclure. Il reste un point de blocage", a estimé Yves Markowicz (Sup'Recherche Unsa), se réjouissant toutefois d'avoir "maintenant un texte fortement réécrit".
Etaient présents également FO et Autonome Sup. Le Snesup-FSU, premier syndicat, avait décliné l'invitation, estimant trop "restreint le cadre des discussions".
Après s'être mis d'accord sur des grands principes lors d'une précédente réunion vendredi, le