Faut-il s'inquiéter si l'on a une antenne-relais au-dessus de la tête? Les récents jugements condamnant Bouygues et SFR à démonter des antennes après des plaintes des riverains feraient pencher pour le oui. Mais une nouvelle étude pourrait bien faire bouger les idées reçues.
Sans préjuger du caractère nocif ou non de l'exposition aux ondes de radiofréquences émises par les antennes de téléphonie mobile, l'étude pilotée par Jean-François Viel (CNRS et université de Besançon), et publiée par la revue britannique Occupational & Environmental Medicine (l'étude est téléchargeable ici), montre que l'exposition aux ondes est plus forte à distance que dessous ou tout près de ces installations.
L'étude a été réalisée en équipant 200 personnes d'exposimètres personnels, qui ont enregistré l'exposition aux radiofréquences pendant 24 heures, à des distances différentes de l'antenne en fonction des déplacements au cours de la journée.
Inférieur aux normes
Premier enseignement, l'exposition aux ondes (normes GSM et DCS) est maximale à environ 280 mètres de l'antenne-relais surtout en zone urbaine, et à un kilomètre en zone