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Libération

Carla et des mots pour calmer la fronde hospitalière

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publié le 24 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 24 avril 2009 à 6h51)

«Ce n'est qu'un malentendu», leur a répété avec insistance le président de la République. Ce fut, en tout cas, détendu. Carla Bruni est même venue faire un petit tour. Mercredi soir, après une réunion de près de deux heures avec Nicolas Sarkozy, la dizaine de médecins hospitaliers est ressortie plutôt confiante.

Le Président est pourtant resté dans un relatif flou. Insistant sur le fait qu'il ne trouvait pas que les positions des uns étaient si différentes de celles des autres. «Le Président nous a dit que l'on allait constituer un groupe de conciliation pour lever les ambiguïtés, a raconté peu après le professeur Pierre Coriat, président de la commission médicale des hôpitaux de Paris. Il nous a dit que l'exécutif, c'est-à-dire le directeur, doit être fort à l'hôpital. Mais que le projet médical, bien sûr, doit être élaboré par la communauté des médecins. Cela va dans le bon sens.»

Hier matin, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est elle aussi montrée ouverte : «Le texte de loi est perfectible. Et bien sûr nous allons l'améliorer encore au Sénat et faire des avancées sur la direction des hôpitaux», a-t-elle déclaré au micro de RMC. Précisant : «Nous souhaitons que la direction de l'hôpital relève d'un processus d'équipe, avec un directeur, évidemment responsable, mais qui s'appuie sur un directoire à majorité médicale, dont le vice-président sera un médecin.»

Reste que, mardi prochain, les médecins hospitaliers vont défile