11 mars 1980, le corps sans vie de Michèle Coutura, 17 ans, est retrouvé au bord de la N20, en Essonne. Un ouvrier du bâtiment la découvre, nue, pendue à une poutre métallique d'un château d'eau à Mondésir. Des traces de sperme « sont visibles sur sa peau », mais elle n'a pas subi de violences sexuelles apparentes.
L'affaire de la «N20» ne fait que commencer : Sylvie Le Helloco le 25 décembre 1980, Christine Devauchelle le 14 juillet 1982, et Pascale Lecam, le 7 août 1983.
En tout, ce seront les corps de quatre jeunes femmes qui seront retrouvées aux abords d'Arpajon et au sud d'Etampes, le long de l'axe routier. Le point commun outre les dates et le lieu : les corps sont tous retrouvés nus.
À l'époque, les soupçons pèsent fortement sur Michel Fourniret, alors habitant des Yvelines, qui venait de commettre en Essonne des agressions sexuelles. Faute de preuve, l'enquête n'aboutit pas, aucun suspect n'est arrêté.
Identifié grâce à son ADN
Vingt-neuf ans après les faits, le Parisien révèle qu'un homme vient d'être placé en garde-à-vue depuis hier, sur cette affaire, identifié grâce à son ADN.
En mars 2008, les enquêteurs de l'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) décident de reprendre l'enquête. Un long travail de reconstitution des dossiers de l'enquête, éparpillés depuis des années, commence.
Un délai de prescription dépassé
Au mois de mars 2009, «l'exploitatio