Au lendemain de l'accident d'un petit train à Besançon, quatre des onze personnes blessées sont toujours hospitalisées dimanche.

Le chauffeur, un homme d'une quarantaine d'années qui ne semble avoir consommé ni alcool ni stupéfiants mais qui selon des témoignages de passagers aurait conduit trop vite, va voir sa garde à vue prolongée de 24 heures.

Selon la préfecture, l'accident a fait deux blessés graves, trois blessés sérieux et cinq blessés légers. Selon le CHU de Besançon, quatre personnes -trois hommes et une femme- sur les 11 admises samedi sont toujours hospitalisées dimanche matin et ne devraient pas sortir dans l'immédiat. Aucun pronostic vital n'est toutefois engagé.

L'une a eu plusieurs phalanges arrachées, les autres souffrant d'une blessure à la cheville, d'un traumatisme facial et d'une fracture du poignet. Trois d'entre elles ont été opérées, a-t-on indiqué.

L'accident s'est produit samedi vers 14h30 alors que ce petit train sur pneus descendait de la citadelle de Vauban avec à son bord 43 personnes, dont 39 appartenaient à une amicale de pompiers de Saint-Denis-Les-Bourg (Ain).

Le convoi se trouvait sur une route pentue bordée de hauts murs de pierre et comportant plusieurs virages en épingle à cheveux.

Selon une source policière citant des témoignages de passagers, le train roulait à une "vitesse excessive" et, à la sortie d'un virage serré, le dernier des trois wagons a violemment percuté un mur.

Les dirigeants de la société privée exploitant le train ont été ente