Le tollé enfle ce vendredi au lendemain de la proposition du ministre de l'Education Xavier Darcos de créer «une force mobile d'agents qui pourront intervenir dans les établissements sur des missions de prévention et de contrôle». Ces agents «formés et assermentés» auraient la possibilité de «fouiller les élèves».
En toile de fond, l'agression à coups de couteau le 15 mai à Fenouillet (Haute-Garonne) d'une enseignante par un collégien.
Face à un Philippe de Villiers qui dit «comprendre» la mesure de nature à «rétablir l'autorité, le respect du professeur par l'élève», à gauche les critiques pleuvent.
L'idée de Xavier Darcos n'aurait «évidemment pas» permis d'éviter l'agression de l'enseignante, a réagi aujourd'hui dans La Dépêche du Midi Hervé Villeneuve, président à Fenouillet du conseil local FCPE, l'autre fédération de parents. «L'agresseur était un petit garçon tranquille de 13 ans, et nous étions à mille lieues de penser qu'il aurait pu apporter une arme à l'école et passer à l'acte. On ne peut pas contrôler tous les cartables de tous les élèves, dans un établissement de 634 élèves. Il faut être prudent» a-t-il di