La célébration n'a pas fait les gros titres. Ce soir a pourtant lieu, à la Sorbonne, la «soirée officielle» de l'année Calvin. Gérard Larcher, président du Sénat et protestant lui-même, en sera. Nicolas Sarkozy, un temps annoncé, n'en sera pas. Pour le 500e anniversaire de la naissance de Calvin, cette figure majeure du protestantisme français et de l'histoire religieuse mondiale n'aurait-elle pas mérité un hommage plus éclatant ? «On n'est pas chez les catholiques, Calvin n'est pas un saint !» s'exclame une protestante. L'hommage sera donc discret et non ostentatoire, à la protestante. «L'année dernière, certains membres de la Fédération nous avaient reproché de ne pas être assez volontaristes dans l'organisation de cet événement, reconnaît Claude Baty, le président de la Fédération protestante de France (FPF). Aujourd'hui, on ne sait plus où donner de la tête. Il y a un nombre de livres incroyables, des expositions, des colloques, des concerts.» Pour ce responsable, «cela dit quelque chose de la vitalité du protestantisme.»«alors qu'il y a 25/30 ans, dans un contexte de laïcisation extrême, certains annonçaient la fin de la religion, c'est le signe que les protestants sont bien vivants, et ont la volonté de dire au monde qui ils sont».
Vocations. Mais qui sont-ils, justement, les protestants ? La liste des célébrations du week-end donne quelques indications. Trois synodes sont organisés ces jours-ci, celui