Attendant des précisions sur les propositions du ministre de l'Education Xavier Darcos concernant la sécurité dans les établissements scolaires, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a affirmé ne pas croire «à une généralisation des portiques».
«Je ne crois pas à une généralisation des portiques dans toutes les écoles, mais ça peut être un outil de dissuasion dans certains établissements», argumente la ministre de l'Intérieur dans une interview parue ce samedi au Journal du Dimanche.
Lors d'une visite, le 15 mai dernier, au collège de Fenouillet (Haute-Garonne) où une enseignante avait été grièvement poignardée par un élève, Xavier Darcos avait alors envisagé l'installation de portiques de détection de métaux devant certains établissements.
Interrogée par ailleurs sur la proposition émise jeudi par Darcos de réfléchir à la création d'«une force mobile d'agents» intervenant «sur des missions de prévention et de contrôle» de la violence ainsi que pour fouiller les élèves, Alliot-Marie ne fait pas mystère de son scepticisme: «On ne va pas installer des commissariats dans les écoles, ni morceler les forces de police pour créer une brigade spéciale pour chaque problème.»
D'autre part, l'idée de Darcos selon laquelle des chefs d'établissements ou l'inspecteur d'académie puissent être officiers de police judiciaire ou que des personnes soient formées et assermentées pour constater des délits, «paraît un peu compliquée» sel