Quelques jours après la demande de dissolution des deux principales structures de la scientologie par le parquet de Paris lors d'un procès pour escroquerie, une autre affaire secoue les scientologues. Le 18 juin, les enquêteurs de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCVRP) ont mené des perquisitions dans deux sites, comme l'a révélé le Parisien.
Les policiers agissaient dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nanterre sur le suicide d'une ancienne adepte, Gloria Lopez, en décembre 2006. Celle-ci s'était fait happer par un train à la gare de Colombes (Hauts-de-Seine). La première perquisition a eu lieu au siège de l'Eglise de la scientologie, dans le XIIe arrondissement de Paris. La seconde, qui visait le Celebrity Centre (XVIIe arrondissement), a tourné court, des responsables du centre ayant refusé l'accès aux enquêteurs, comme le permet la procédure dans certains cas d'enquêtes préliminaires. Danièle Gounord, une porte-parole de la scientologie, a dénoncé «un climat propice à la discrimination et à la multiplication de situations en tout genre».
Gloria Lopez était membre de la scientologie depuis une dizaine d’années lorsqu’elle s’est donné la mort. Les soupçons de sa famille, qui a porté plainte, sont nés après la découverte de lettres et de documents évoquant toutes sortes de dépenses et de dettes au profit du mouvement. Une note des anciens Renseignements généraux explique que