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La LGV Paris-Nice passera par Marseille et Toulon

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Le gouvernement a tranché: la ligne ferroviaire à grande vitesse du Sud-Est, qui doit mettre Nice à moins de quatre heures de Paris à l'horizon 2020-2030, desservira Aix-en-Provence, Marseille, Toulon et Nice.
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publié le 30 juin 2009 à 7h34
(mis à jour le 30 juin 2009 à 7h41)

Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau, ministre de l'Ecologie et secrétaire d'Etat aux Transports, ont suivi les préconisations que leur avait remis à la mi-juin le médiateur nommé le 11 février par M. Borloo dans cet épineux dossier, marqué par 20 ans de tergiversations et de polémiques.

Le tracé choisi, passant par Marseille, conforte aussi le statut de métropole méditerranéenne de la cité phocéenne.

«Scénario le mieux adapté»

Dans un courrier adressé aux élus locaux de PACA, Borloo et Bussereau, affirment que «le scénario Métropoles du Sud desservant les agglomérations d'Aix-en-Provence, Marseille, Toulon et Nice est le mieux adapté» et fait «l'objet de l'accord des parties».

Ils rappellent que le projet de LGV PACA est «un projet majeur qui participera à la constitution de l'arc méditerranéen Barcelone-Marseille-Gênes», en s'inscrivant «dans un projet d'amélioration globale de la desserte ferroviaire des trois métropoles de la région».

Deux tracés, sur 14 au départ, restaient en concurrence. Celui qui a été abandonné, dit nord, évitait les espaces très urbanisés de Marseille et Toulon, en suivant l'A8 et traversait le Haut-Var jusqu'à Nice.

Ce second tracé était plus rapide, moins onéreux (8 milliards d'euros contre 11,4 milliards, selon une estimation de janvier 2009) mais il avait pour désavantage de traverser des espaces naturels remarquables pour leur relief ou leur biodiversité - il longeait notamment la Sainte-Victoire - ainsi que les coteaux viticoles aixoi