Libéré de prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Marc Machin, 27 ans, rechute et a été mis en examen, vendredi, pour deux agressions sexuelles. Sa manie de filmer sous les jupes des femmes l'a perdu. Il a bien essayé d'effacer «plus de soixante séquences vidéo» de son téléphone portable. Mais la PJ parisienne les a récupérées. Les photos des culottes de deux mineures de 14 et 15 ans qu'il a prises il y a trois semaines avec son appareil au métro Jules-Joffrin à Paris (XVIIIe arrondissement) ont été retrouvées.
Le 13 juin, les caméras de surveillance de la RATP captent Marc Machin prenant en chasse ces deux adolescentes venues de Rouen. Il les suit jusqu'à l'immeuble de la grand-mère de l'une d'elles et bloque les portes de l'ascenseur au rez-de-chaussée. Selon les enquêteurs, Marc Machin «les agrippe au niveau des cuisses puis leur touche le sexe». Elles se débattent, hurlent. Machin se montre violent, mord une fille au doigt. Il a été mis en examen vendredi pour ces deux agressions sexuelles de mineures.
Le 5 juin, Marc Machin, qui passe son temps à zoner, a déjà suivi une femme de 37 ans du métro Gambetta à Paris (XXe arrondissement) jusqu'à son hall d'immeuble. Il a passé sa main sous sa jupe pour filmer ses dessous. Elle s'en est aperçue, l'a giflé. Il l'a frappée au visage, lui a cassé une dent, s'est jeté sur elle par terre, puis lui a frotté vigoureusement le sexe. Alertés par des cris, les voisins l'ont mis en fui