Menu
Libération

Saccage: des réquisitions clémentes contre les sept «Conti»

Article réservé aux abonnés
Les sept ouvriers du site de Clairoix (Oise) comparaissaient vendredi pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, le 21 avril dernier. Des peines de 3 à 6 mois de prison avec sursis ont été requises.
Le délégué CGT Xavier Mathieu (D) arrive au tribunal de Grande Instance de Compiègne (Oise), le 17 juillet 2009. (© AFP Francois Nascimbeni)
par
publié le 17 juillet 2009 à 18h19
(mis à jour le 17 juillet 2009 à 18h21)

Des peines allant de 3 à 6 mois de prison avec sursis ont été requises vendredi devant le tribunal correctionnel de Compiègne (Oise) contre sept ouvriers de Continental qui avaient participé au saccage de la sous-préfecture de la ville. Aucune amende n’a été requise.

«On a gagné, on a gagné», ont crié, dans l'après-midi, des participants à une fête de soutien aux «Conti», aux portes du palais de justice. «Je pensais que le procureur allait être clément et il l'a été. Par rapport au contexte, je trouve les réquisitions légitimes», a commenté, auprès de l'AFP, Didier Vanhyfte, un délégué FO de Continental.

Les sept ouvriers du site Continental de Clairoix (Oise) comparaissaient vendredi pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, le 21 avril. Dans le cadre d'une lutte emblématique pour la sauvegarde de leur usine, on leur reproche d'avoir dégradé des bureaux, détruit des ordinateurs et du mobilier, avec environ 200 collègues. L'annonce de la fermeture de Clairoix, puis le rejet de l'annulation du plan social par le tribunal de Sarreguemines (Moselle) avaient provoqué la colère des ouvriers, qui avaient accepté, en 2007, un retour aux 40 heures hebdoma