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Libération

Royal visée par une lettre de menaces

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Missive . La socialiste est la première élue de gauche à recevoir ce type de courrier, accompagné d’une balle.
publié le 27 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 27 juillet 2009 à 6h51)

Elle est la première personnalité de gauche à recevoir un tel courrier. Ségolène Royal a reçu vendredi une lettre de menaces accompagnée d’une balle de gros calibre. Cette missive d’un genre particulier a été adressée à son bureau au conseil régional de Poitou-Charentes qu’elle préside. Adressée personnellement à Ségolène Royal, l’enveloppe contenait également des articles de presse consacrés à l’élue socialiste ainsi qu’un photomontage précisant que la lettre avait été écrite sur ordinateur.

L'information a été révélée par la Nouvelle République du Centre-Ouest, intriguée que Ségolène Royal soit accompagnée d'un garde du corps lors d'une visite du chantier d'un lycée à Poitiers (Haute-Vienne). L'avocat de l'élue, Me Jean-Pierre Mignard, a indiqué avoir déposé une main courante vendredi auprès du commissariat de Poitiers. L'enquête a été confiée à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT).

Hostile. Ces derniers mois, plusieurs personnalités politiques de la majorité ont déjà été destinataires de ce type de courrier. Au total, depuis février 2009, les missives ont visé une vingtaine d'élus(es) de droite. Même Nicolas Sarkozy a reçu deux enveloppes contenant un courrier hostile ainsi qu'une balle de 9 mm. Le premier de la série à avoir été visé est Raymond Couderc, sénateur-maire (UMP) de Béziers (Hérault). Puis ce fut au tour d'Alain Juppé, le maire de Bordeaux, Rachida Dati, l'ex-garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie,