Menu
Libération

Mobil-homes : les prix des emplacements ont la bougeotte

Article réservé aux abonnés
Logement. Des associations dénoncent les hausses abusives des locations de terrains.
publié le 1er août 2009 à 6h51
(mis à jour le 1er août 2009 à 6h51)

Le mobil-home fait figure de résidence secondaire pour ménages aux budgets très serrés. Pour des prix allant de 22 000 à 50 000 euros il est possible de s'offrir une maisonnette tout équipée au grand air. En optimisant une surface de 30 m2 (pour l'entrée de gamme à 22 000 euros) les fabricants font tenir un coin cuisine-salon, une salle d'eau-WC, et deux chambres. Pas très spacieux mais nombre de familles s'en contentent pour le week-end et les vacances.

Mais ce rêve d’un ersatz de résidence secondaire se transforme parfois en cauchemar et se révèle en fin de compte beaucoup plus coûteux que prévu (lire encadré).

En cause : l’incurie des pouvoirs publics qui laissent le champ libre à des pratiques peu scrupuleuses de certains gestionnaires de terrains de camping ou de loisirs, seuls habilités à accueillir les mobil-homes sur des petites parcelles qu’ils louent. La loi confine leur installation dans ces espaces restreints pour éviter une profusion en tous lieux et une atteinte aux paysages.

Convoi exceptionnel. Cette situation d'exclusivité génère «des abus inadmissibles» dénonce UFC-Que choisir. L'association de défense des consommateurs pointe de nombreuses dérives : doublement pur et simple du loyer de la parcelle au bout d'un an, restriction d'utilisation du mobil-home (interdiction de le louer), menaces d'éviction sous des prétextes fallacieux pour contraindre les clients déjà installés à accepter des conditions très défavorables. Déplac