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Tir de flashball à Montreuil: la police mise en cause

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Dans son rapport, l’Inspection générale des services pointe «un non-respect des consignes d’utilisation» de cette arme, lors du tir, le 8 juillet, qui avait touché un homme à l'œil.
Un membre du groupement d'intervention régionale (GIR) en possession d'un flash-ball, le 16 juillet 2002 à Nanterre (© AFP Jack Guez)
par Libération.fr
publié le 19 août 2009 à 16h41
(mis à jour le 19 août 2009 à 16h42)

Lors du tir qui a coûté un oeil à un homme de 34 ans à Montreuil (Seine-Saint-Denis), des policiers n’ont pas respecté les règles d’utilisation du flashball. C’est la conclusion faite par l’Inspection générale des services (IGS), surnommée la «police des polices».

Le rappel des faits

Dans la journée du 8 juillet, de violents heurts avaient alors opposé des membres des forces de l'ordre et des manifestants qui soutenaient les occupants d'une clinique désaffectée, expulsés un peu plus tôt à Montreuil.

Joachim Gatti, 34 ans, participait à ce rassemblement. Il avait perdu un oeil à la suite d’un tir de flashball. Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, les policiers avaient riposté aux projectiles des manifestants en utilisant ce pistolet à balles en caoutchouc non perforantes.

Après ces incidents, une manifestation, le 13 juillet, contre les «violences policières» avait été émaillée d'échauffourées à Montreuil.

Le rapport de L’IGS

Dans le document qu'elle a transmis au juge d'instruction, le 31 juillet, la «police des polices» pointe «un non-respect des consignes d'utilisation de flashball». «Certains policiers n'ont pas respecté les règles», écrit-elle encore, selon une source proche du dossier. L'IGS, qui a entendu à plusieurs reprises les fonctionnaires de po