C'est confirmé. La fillette de 8 ans décédée lundi en Nouvelle-Calédonie était bien porteuse du virus de la grippe A (H1N1). Aucun doute non plus sur une femme de 58 ans et un homme de 27 ans, décédés depuis mercredi à Nouméa. Les tests, rendus publics vendredi, ont confirmé à 100 % que ces deux personnes sont «décédées de complications dues à la grippe A (H1N1)», a indiqué Philippe Dunoyer, membre du gouvernement calédonien en charge de la Santé. Ils ont tous deux succombé à une pneumopathie bilatérale et présentaient des facteurs de risques.

Philippe Dunoyer a par ailleurs confirmé qu'environ 20 000 personnes étaient potentiellement contaminées par le virus en Nouvelle-Calédonie. Pas de panique cependant. Selon le responsable de la Santé, l'épidémie de grippe, en cet hiver calédonien, «a pratiquement atteint son plus haut niveau».

Alors que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait estimé jeudi que la situation en Nouvelle-Calédonie, pouvait être «une préfiguration» de la propagation du virus en métropole à l'automne, Marc Gentilini, ancien président de la Croix-Rouge française, est à nouveau sorti de sa réserve vendredi pour demander au président de la République et au Premier ministre de «refixer le cap» au gouvernement face à un «emballement politico-médiatique» lié à l'épidémie annoncée pour cet automne.

Dans un entretien au Parisien, l'ancien chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital de la Pit