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Les manifestants pro-Jodar défilent dans le calme à Noumea

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Des milliers de personnes avaient déjà marché contre la violence, le 12 août à Nouméa (© AFP Marc Le Chelard)
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publié le 22 août 2009 à 12h58
(mis à jour le 22 août 2009 à 13h20)

Plus d'un millier de personnes ont défilé dans le calme, ce samedi à Nouméa, pour réclamer la libération de Gérard Jodar, le président de l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE) et protester contre la répression policière.

La marche, organisée par le «Collectif pour la défense des droits et des libertés et la défense des syndicalistes», a rassemblé entre 800personnes selon la police et 3.000 d'après les organisateurs.

Dans une ambiance bon enfant, favorisée par un soleil éclatant, les manifestants ont défilé dans le centre-ville. «Nous dénonçons les excès de zèle, les débordements gratuits et les violences policières contre les syndicalistes et tous ceux qui manifestent», a lancé Alain Trupit, membre du bureau confédéral de l'USTKE aux sympathisants.

Une délégation du Collectif, qui regroupe l'USTKE, l'Union calédonienne (UC), le parti travailliste (PT) et le comité autochtone Rheebu Nuu, a, ensuite été reçue par un représentant du Haut commissaire, Yves Dassonville. Celui-ci a été vivement critiqué, ces dernières semaines par le Collectif, pour la fermeté de l'intervention des forces de l'ordre.

En tête de cortège se trouvaient Marie-Pierre Goyetche, la vice-présidente de l'USTKE remise de la grippe A qui l'avait clouée au lit la semaine dernière, ainsi que Rock Wamytan (UC), Raphaël Mapou (Rheebu Nuu) et le sénateur coutumier et élu PT de la province Nord, Georges Mandoué.

Pour prévenir les risques de troubles à l'ordre public, le Ha