Chaque année, à quelques jours de la rentrée, deux associations publient leur enquête sur le coût de la rentrée. La semaine dernière, Familles de France se réjouissait d'une diminution des frais de 8,7% en moyenne. Mardi, la Confédération syndicale des familles (CSF) publiait un tout autre chiffre, limitant la baisse à 0,87%. Comment expliquer cet écart? Ces études sont-elles comparables? Décryptage.
Qui enquête?
Crayon et calepin en main, ce sont les familles adhérentes de chacune des associations qui se chargent de relever les prix dans leur ville respective, pendant la deuxième quinzaine de juillet. «La date est importante, il faut que ce soit toujours la même. Si on relevait les prix une fois en juin et l'année d'après en fin juillet, on aurait des variations importantes. Les distributeurs augmentent systématiquement leur prix pendant l'été», expliquait la semaine dernière Christiane Therry, déléguée générale de Familles de France.
Quant au choix d'enquêteurs amateurs, les deux associations considèrent que les familles sont mieux placées que quiconque pour cette collecte d'information. Elles sont 200 à participer à l'opération pour la CSF, plus du double pour Familles de France.
Quelles dépenses sont prises en compte?
C'est clairement sur le choix des produits recensés que les études diffèrent du tout au tout.
A la CSF, «aucune consigne n'est donnée quant au choix des articles: pas forcément le plus cher ou le moins cher, mais celui que la personne aurait choisi en fonction de ses habitudes de consommation».