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Le préfet accusé de racisme s'en prend à Hortefeux

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Paul Girot de Langlade s’estime victime d’une «affaire orchestrée par le ministre de l’Intérieur» Brice Hortefeux pour se «refaire une virginité» d’antiraciste.
Paul Girot de Langlade, en 2002. (© AFP Jean-Pierre Clatot)
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publié le 27 août 2009 à 9h59
(mis à jour le 27 août 2009 à 9h59)

Paul Girot de Langlade, le préfet suspendu pour injures racistes, assure jeudi dans un entretien au Parisien ne pas être raciste et s'estime victime d'une «affaire orchestrée par le ministre de l'Intérieur» Brice Hortefeux pour se «refaire une virginité» d'antiraciste.

«Je suis victime d'une cabale et je tiens à la dénoncer», affirme le préfet hors cadre, entendu lundi par la brigade de la répression de la délinquance contre la personne.

«Je ne suis pas raciste, je l’affirme haut et fort. J’ai servi à Wallis-et-Futuna, en Guadeloupe, de 2004 à 2006 et à la Réunion, où je viens de mener à terme ma mission consacrée aux états généraux de l’outre-mer.»

«Une affaire orchestrée par le ministre»

«Cette affaire, qui n'était à l'origine qu'un banal incident, a été orchestrée par l'actuel ministre de l'Intérieur (Brice Hortefeux), probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'Intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste», estime le préfet.

Paul Girot de Langlade assure que la première agent de sécurité à avoir déposé plainte «a été convoquée» au commissariat le 4 août et «ne s'y est pas rendue spontanément» tout en s'étonnant de la rapidité avec laquelle les témoins ont été entendus. Il précise avoir découvert sa sus