Etrange équipage. Que peuvent avoir en commun un architecte, un notaire, un buraliste (ancien légionnaire), un chirurgien-dentiste et un plombier ? Les policiers pourraient les soupçonner d’être les auteurs d’une quinzaine de missives menaçantes adressées à des personnalités, accompagnées d’une munition et signées des «combattants de la cellule 34». En tout, onze personnes aux profils divers ont été interpellées jeudi dans l’Hérault, dans les villages de Saint-Chinian et Saint-Pons-de-Thomières, situés dans la région de Béziers. Et, vendredi soir, ils étaient toujours dix à être auditionnés, selon le parquet.
Le buraliste serait le rédacteur d’une feuille militante d’extrême gauche, alors que plusieurs interpellés militeraient contre l’installation d’éoliennes. D’ailleurs, la première lettre menaçante a été adressée, en 2007, à Marcel Roques, maire Nouveau Centre de Lamalou-les-Bains. Sur cette commune se trouve un important parc éolien. Enfin, plusieurs des suspects seraient qui amateur de stand de tir, qui chasseurs.
L’histoire est farfelue, mais elle ne mobilise pas moins de trois services de police : la brigade criminelle de Paris, la direction centrale de la police judiciaire et la direction centrale de la police judiciaire de Montpellier.
«Black-out». Il faut se rappeler. Le 3 mars, on apprend l'existence de six lettres accompagnées d'une balle de .9mm et adressées d'abord au maire de Béziers (UMP), Raymond Couderc, puis à des personnalités politiques (Ni