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Libération

Des éléments pour fabriquer une bombe découverts à la prison de Meaux

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Le secrétaire régional du premier syndicat de surveillants de prison a démenti cette annonce de la Chancellerie, évoquant une liste de produits et une importante quantité de sucre. Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête
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publié le 18 septembre 2009 à 11h18
(mis à jour le 18 septembre 2009 à 15h03)

Cafouillage à la Chancellerie? Ce seraient des éléments permettant de fabriquer une bombe, et non des explosifs comme l’avait indiqué la veille la ministre, qui auraient été retrouvés sur un détenu de la prison de Meaux. Une affaire qui a été confiée à l’antiterrorisme.

Jeudi, Michèle Alliot-Marie avait déclaré, devant l'Assemblée nationale, lors de l'examen du projet de loi pénitentiaire, que des explosifs et des éléments «susceptibles de causer un grand nombre de dégâts» avaient été découverts «sur un détenu» à Meaux, à l'occasion d'une fouille.

Un syndicaliste de l'UFAP, une source proche du dossier et une source judiciaire ont, en revanche, assuré à l'AFP qu'il ne s'agissait que d'une «liste de noms d'explosifs» et de «sucre».

«Il ne s’agit pas que d’une liste et de sucre»

Ce vendredi, le porte-parole de la Chancellerie, Guillaume Didier est revenu sur l'affaire en indiquant que le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête après la découverte à la prison de Meaux de «divers éléments et substances permettant de confectionner un engin explosif». «Il ne s'agit pas que d'une liste et de sucre, il est faux de dire ça», a-t-il récusé.

Le porte-parole, précisant, au passage, le contexte dans lequel la Garde des Sceaux s'était exprimée sur la question et réfutant le terme d'«annonce». Interrogée par les parlementaires sur l'utilité des fouilles en prison, MAM «a voulu donner une illustration de cette utilité. Elle a cité "le dernier élément porté à sa