Ce devait être le rapport arbitre, celui qui, après une première phase du Grenelle des ondes un peu vite expédiée au printemps dernier, devait faire le point sur ce que la science sait ou non de la possible dangerosité des ondes. Et donner une assise au débat en France, alors que les acteurs se sont jusqu'ici opposés à coups d'études contradictoires.
L'Agence de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), chargée de la tâche en 2007, a mis fin au suspens ce matin. Deux ans de travail, des dizaines de sujets abordés (portables, wifi, antennes, radars, micro-ondes, radios, télévision...), 3500 études scientifiques passées au crible par une batterie d'experts venus de la médecine, de la biophysique mais aussi des sciences humaines, et au final, un pavé de 465 pages qui ne mettra pas tout le monde d'accord mais devrait permettre d'y voir un peu plus clair. (Télécharger l'avis de l'Afsset en pdf ici, l'intégralité du rapport sur le site de l'Afsset)
Que dit le rapport ? D'abord, comme on pouvait s'y attendre, que l'on manque encore de recherches poussées pour conclure quoi que ce soit dans un sens ou dans l'autre. P