Le charter en provenance de Bakou (Azerbaïdjan) s’est posé vers midi à l’aéroport de Kaboul. Les 27 Afghans expulsés de France et de Grande Bretagne se sont engouffrés dans le terminal où les attendait un représentant du ministère des Réfugiés. Une heure et demie plus tard, ceux qui s’étaient exilés en Angleterre ont commencé à sortir à pied, par petits groupes de trois ou quatre. Les trois clandestins expulsés de France, eux, ont franchi les grilles de l’aéroport dans un 4x4 blanc de l’ambassade française. L’attaché de sécurité intérieure - arrivé il y a trois semaines à Kaboul et contacté sans succès à plusieurs reprises -les avait attendus dans le terminal. Ils ont été conduits directement dans un hôtel de la capitale. Le porte-parole de l’ambassade de France a indiqué n’avoir aucune information sur le dossier.
Les trois Afghans vont rapidement découvrir la détérioration des conditions de sécurité à Kaboul. Depuis la mi-août, la ville a été frappée trois fois par des attentats-suicides à la voiture piégée, qui ont fait plus de 30 morts et des centaines de blessés. Les talibans frappent désormais au cœur de la ville, dans les quartiers les plus sécurisés.
«Légal et régulier». Au même moment, Eric Besson s'adressait à la presse. Tout va bien. «[Les trois personnes] ont été conduites à l'hôtel où elles se restaurent actuellement.» Leur avion a atterri à «9h45, heure de Paris.» Partis de Roissy (et non de Lille comme annoncé), ils auraient ét