«Dénoncer la répression de la contestation», tel est le credo du Clej – Collectif Liberté Egalité Justice –, une organisation créée en 2007 et qui rassemble une vingtaine d'associations, syndicats et partis politiques d'opposition.
Le collectif a lancé, en juillet 2009, un appel de mobilisation contre les dérives policières suite à un tir de flashball ayant entraîné la perte de l'œil d'un homme alors qu'il manifestait contre l'expulsion d'un squat à Montreuil. L'appel a été signé par 73 organisations très diverses, de Act up Paris à Témoignage Chrétien en passant par Les Verts.
Fort de ce «succès», le collectif s'engage aujourd'hui à «recenser et analyser de façon régulière toutes les formes d'intimidation à l'expression militante et à la contestation sociale», explique lors d'un point presse Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Clej et juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Bobigny. L'objectif est de «donner une meilleure visibilité à des cas typiques de répression», poursuit-il.
«Nous allons recenser ces atteintes et publier de manière régulière un document sur internet afin de contrer les arguments qui disent c'est de la paranoïa, et de permettre au grand public de se faire une idée», a précisé Matthieu Bonduelle.
«Une mission de veille active»
Si le collectif souhaite contrer la tendance actuelle de ce q