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Libération

Répression, intimidation: le gouvernement mis sous surveillance

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Une vingtaine d'organisations associatives, syndicales et politiques se donnent pour mission de recenser les tentatives gouvernementales visant à décourager l'engagement militant et l'expression critique.
Le Britannique recherché par la police après la découverte mardi du cadavre de sa compagne dans une chambre de l'hôtel Bristol à Paris a été vu dans une marina du sud de l'Angleterre où il disposait d'un hors-bord, a indiqué un témoin dimanche. (© AFP photo AFP)
par JUSTINE LAFON
publié le 12 novembre 2009 à 17h43
(mis à jour le 12 novembre 2009 à 17h46)

«Dénoncer la répression de la contestation», tel est le credo du Clej – Collectif Liberté Egalité Justice –, une organisation créée en 2007 et qui rassemble une vingtaine d'associations, syndicats et partis politiques d'opposition.

Le collectif a lancé, en juillet 2009, un appel de mobilisation contre les dérives policières suite à un tir de flashball ayant entraîné la perte de l'œil d'un homme alors qu'il manifestait contre l'expulsion d'un squat à Montreuil. L'appel a été signé par 73 organisations très diverses, de Act up Paris à Témoignage Chrétien en passant par Les Verts.

Fort de ce «succès», le collectif s'engage aujourd'hui à «recenser et analyser de façon régulière toutes les formes d'intimidation à l'expression militante et à la contestation sociale», explique lors d'un point presse Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Clej et juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Bobigny. L'objectif est de «donner une meilleure visibilité à des cas typiques de répression», poursuit-il.

«Nous allons recenser ces atteintes et publier de manière régulière un document sur internet afin de contrer les arguments qui disent c'est de la paranoïa, et de permettre au grand public de se faire une idée», a précisé Matthieu Bonduelle.

«Une mission de veille active»

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