Menu
Libération

Gérard Aschieri quitte la tête de la FSU

Article réservé aux abonnés
A 57 ans, le professeur de lettres, normalien, devenu une figure du syndicalisme français, va quitter la tête de la FSU la semaine prochaine au congrès de Lille.
par
publié le 31 janvier 2010 à 9h50
(mis à jour le 31 janvier 2010 à 9h50)

A 57 ans, le professeur de lettres Gérard Aschieri, normalien, devenu une figure du syndicalisme français, va quitter la tête de la FSU la semaine prochaine au congrès de Lille, après avoir installé la première fédération de la fonction publique d’Etat dans le paysage social.

Né en 1952 à Marseille de parents immigrés italiens qui tenaient un petit café dans le quartier populaire Saint-Louis, Gérard Aschieri, reçu à Normale Sup en 1972 puis à l’agrégation de lettres (deuxième) en 1974, incarne la promotion sociale par l’école républicaine.

Affecté après son service militaire dans un collège de Seine-Saint-Denis, il n’a plus, depuis, quitté ce département: soucieux de garder contact avec le terrain, il assure toujours aujourd’hui quatre heures de cours en classe de BTS le vendredi au lycée Albert-Schweitzer du Raincy et continue à se déplacer en transports en commun.

Membre un temps du Parti communiste, qu’il abandonne après la rupture de l’Union de la gauche, il préfère le syndicalisme et adhère au Snes, syndicat du second degré dont il rejoint la direction nationale en 1979.

En 1989, il fait partie des négociateurs qui arrachent une revalorisation des professeurs du secondaire sans contrepartie, épisode à l’origine de l’exclusion du Snes de la FEN (Fédération de l’Education nationale) puis de la création en 1993 de la FSU (Fédération syndicale unitaire).

Homme posé voire réservé, à l’écoute, il en devient en 2001 le secrétaire général, un poste où il oeuvre à la synthèse entre l