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Sarkozy ?veut intensifier les «opérations coups de poing dans les cités sensibles»

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Nicolas Sarkozy avec Jonathan Pigeon, le conducteur du bus caillassé à Tremblay-en-France, sur le perron de l'Elysée. (REUTERS)
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publié le 2 avril 2010 à 12h01
(mis à jour le 2 avril 2010 à 19h27)

Des chauffeurs de bus ont été reçus vendredi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy, deux jours après l'attaque de deux véhicules à Tremblay-en-France. A l'issue de cette rencontre, le président a demandé au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux d'«intensifier les opérations coups de poing dans les cités sensibles».

Nicolas Sarkozy s'est déclaré «très choqué» d'avoir vu un bus brûlé, a rapporté aux journalistes Kada Zenasci, un responsable CFDT des chauffeurs, après près d'une heure passée à l'Elysée.

Mercredi soir, un autobus a été incendié et un autre caillaissé dans la cité du "Grand ensemble" du Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), au surlendemain d'une opération antidrogue dans la cité au cours de laquelle des stupéfiants, des armes et près d'un million d'euros en liquide avaient été saisis.

80 policiers supplémentaires

«Il y a des zones à risque sur tout le secteur de la Seine-Saint-Denis» et «nous, on demande de la sécurité partout», a déclaré à sa sortie de l'Elysée Jonathan Pigeon, chauffeur de bus de la compagnie TRA (Transport routier automobile), témoin direct du caillassage du véhicule qui précédait le sien.

Brice Hortefeux, qui a assisté à la rencontre entre les machinistes et le chef de l'Etat - en présence du directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard et du préfet de police Michel Gaudin - a assuré qu'une «enquête trè