Il n'existe pas de statistiques précises sur ces actes criminels perpétrés par ceux que l'on a surnommés «les pousseurs» du métro. D'après une étude menée en 2005 par trois psychiatres français, la plupart des «pousseurs» souffrent de schizophrénie avec délires de persécution, accompagnés parfois de troubles liés à l'alcool.
Ces crimes des «pousseurs» sont «rarissimes», assure-t-on à la RATP.
Toutefois, une source policière a révélé à l'AFP que depuis le début de l'année «quatre faits avérés de ce phénomène de poussette ont été enregistrés» dont deux mortels, celui de vendredi et le précédent en janvier.
Le 29 janvier, un homme de 40 ans - suivi pour des troubles psychiatriques mais ayant arrêté son traitement - avait ceinturé un voyageur de 24 ans avant qu’ils ne tombent tous les deux sous une rame du RER C à la station Bibliothèque François-Mitterrand à Paris (13e).
Ils avaient été tués tous les deux.
Le 10 avril 2009, un quadragénaire avait été violemment poussé sous le métro à la Grande Arche de la Défense et grièvement blessé. L’auteur présumé de cet acte gratuit était un SDF de 34 ans, à l’état psychique inconnu, et qui avait été rapidement interpellé grâce aux images de vidéosurveillance.
En janvier 2006, au métro Odéon, un déséquilibré de 18 ans avait poussé un jeune homme sur les voies. Il l’avait ensuite empêché de remonter sur le quai et la victime avait été sauvée par l’intervention d’autres voyageurs.
Un an auparavant, un ho