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Libération

Le lien entre portable et cancer n'est pas avéré

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publié le 18 mai 2010 à 17h04
(mis à jour le 18 mai 2010 à 17h05)

L'usage du téléphone portable est-il dangereux? L'étude Interphone, la plus vaste menée à ce jour sur les risques liés à la téléphonie mobile, ne conclut pas à un risque accru de cancer pour les utilisateurs de portables, tout en estimant qu'il faut la poursuivre l'étude vu l'explosion de l'usage des portables.

«L'étude ne met pas en évidence un risque accru, mais on ne peut conclure qu'il n'y a pas de risque, car il y a suffisamment de résultats qui suggèrent un risque possible», a indiqué à l'AFP le Dr Elisabeth Cardis, chercheur principal de l'étude, publiée ce mardi dans l'International journal of epidemiology.

Interphone fait apparaître un risque de gliome de 40% supérieur et un risque de méningiome de 15% supérieur pour les personnes déclarant une utilisation fréquente et habituellement «du même côté de la tête que la tumeur». Cependant «les biais et les erreurs limitent la force des conclusions» et «empêchent d'établir une interprétation causale».

Dans 13 pays

Pilotée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ, émanation de l’OMS), l’étude, lancée en 2000 dans 13 pays (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Suède) visait à établir une éventuelle relation entre l’usage du téléphone mobile pendant dix ans et les tumeurs du cerveau (gliome, méningiom