"Aucune maison ne sera rasée sous la contrainte" après la tempête Xynthia de février, affirme le secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu dans un entretien paru jeudi dans le Parisien, alors que l'Etat avait annoncé que plus d'un millier de logements devaient être détruits.
"Dans l'immédiat, aucune maison ne sera rasée sous la contrainte", explique M. Apparu.
Après le passage de la tempête, qui avait fait 53 morts le 28 février, des "zones noires" avaient été définies et il était prévu que plus d'un millier de logements dans ces zones soient détruits. Une décision qui avait été accueillie par une levée de boucliers dans les régions concernées.
"Au lendemain du drame, des élus locaux nous demandaient des réponses rapides. Nous avons donc présenté un premier zonage, mais il ne peut en aucun cas être considéré comme des zones de destruction massive", justifie le secrétaire d'Etat dans Le Parisien.
"Une destruction doit être liée à une enquête publique", poursuit-il. "C'est en vue de cette enquête qu'un nouveau périmètre, certainement ajusté à la baisse, est en train d'être établi", ajoute-t-il.
Les "zones noires" établies au lendemain de la tempête avaient été depuis rebaptisées par le gouvernement "zones de solidarité". "Cela peut donner le sentiment d'un changement de pied, mais c'était pour clarifier les choses", fait valoir le secrétaire d'Etat.
Le zonage défini après la catastrophe avait été critiqué par des habitants, mais aussi par des autorités locale