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Libération
grand angle

Comme un air de Porto Alegre

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Rituel des forums, la photo de famille. Y figurent pêle-mêle les acteurs connus ou pas de ces journées du Renouveau. A suivre…
publié le 23 juin 2010 à 0h00

Comme un parfum de Porto-Alegre-sur-Isère de l’avis même des participants, dont bon nombre avaient fait leurs classes au FSM. La société civile aux commandes, les médias en caisse de résonance, des politiques en soutien, bien remuer avec un principe d’autorégulation, oh ! combien difficile et exigeant, vous aurez un aperçu des trois jours vécus en commun à Grenoble.

Improvisés collectivement, autour de l'alliance du Nouvel Observateur et de Libération, ces premiers états généraux du Renouveau avaient pour but de faire émerger une nouvelle dynamique de débat, avec cette conviction unanimement partagée : le renouveau du politique, indispensable pour maintenir vivantes nos démocraties ne peut venir que de l'écoute des porteurs de la question sociale. Ici, nulles réponses prédigérées. Consensus, dissensus, tout fut mis sur la table sans recherche d'une artificielle synthèse.

Claude Alphandéry, qui dirigeait un maquis «Libération» (nos lointains ascendants) dans le département voisin de la Drôme, nous rappela les riches heures de la lutte contre les nazis, la fraternité des résistants, les controverses, les enthousiasmes suscités par le programme du Conseil national de la résistance. «La transformation sociale doit être une fête citoyenne.» Message reçu !

Rendez-vous est déjà pris en septembre pour partager le retour d'expérience, proposer, améliorer, afin de construire dans un processus continu la seconde édition de ce Renouveau. Reproduire ce collectif q