«L’article intitulé Meurtre d’un vigile : la piste raciste ? publié le 10 mai 2010 dans votre journal me dépeint en des termes que je récuse. Je n’ai jamais affiché "un sionisme virulent", me signalant au contraire comme un défenseur de la tolérance communautaire, notamment lors de l’affaire de la rue Petit en 2008 (agression de jeunes juifs). En marge de cette affaire, j’ai en effet déclaré le 28 juin 2008 au journal le Parisien, qui m’avait interviewé en compagnie d’un de mes amis, Axel, musulman d’origine ivoirienne : «Des juifs me reprochent parfois de traîner avec des Noirs, raconte Dan. Mais moi, je leur dis que je suis ami avec qui je veux. […] Ça ne veut rien dire de rester entre nous, les êtres humains sont faits pour se mélanger.» Je n’ai jamais été un militant de la ligue de défense juive dont je n’épouse aucune des thèses, comme le savent bien ceux, juifs et non juifs, qui me connaissent. Loin d’être un «individu foncièrement violent», j’ai été relaxé le 25 juin 2008 de la seule infraction de violences qu’on ne m’ait jamais reprochée. Concernant l’affaire dans laquelle je suis mis en cause, je rappelle que : je n’ai jamais été mis en examen pour «meurtre» mais pour «violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner» ; Saïd Bourarach n’a pas été «tabassé» et «tué» en «raison de ses origines» ; au contraire, à la suite d’une bagarre dans laquelle Saïd Bourarach, armé et accompagné de son chien, avait sa part de responsabilité, je l’ai vu sauter à l’e
Droit de réponse
Droit de réponse de Dan L.
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publié le 24 juin 2010 à 0h00
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