Prouver qu'il tient bon. Dans la tourmente de l'affaire Bettencourt, où son nom et celui de sa femme son cités, le ministre du Travail, Eric Woerth, a répété qu'il n'avait «jamais déclenché» ni «empêché» un contrôle fiscal. Et s'est dit «très serein», lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, auquel assistaient son épouse Florence Woerth, de nombreux ministres et le numéro un de son parti l'UMP Xavier Bertrand..
«Ne sous-estimez pas ma capacité de résistance!», a lancé Woerth. Comme indicateur de cette résistance, il prévient: «Je suis un montagnard»... «Je ne souffre pas du tout, ajoute-t-il, parce que je n'ai rien à me reprocher.» «Je suis une cible politique», estime encore le ministre, avançant qu'«on veut ralentir le rythme et la réussite de la réforme des retraites».
C'est «une affaire très compliquée à laquelle je ne comprends rien, je ne sais pas ce qu'on me reproche», martèle-t-il dit, évoquant «une polémique en marge d'un procès très important entre une mère et une fille».
«Pourquoi le PS monte au créneau comme ça?»
Se dépeignant en chantre de la lutte contre la fraude fiscale, il a renvoyé la balle aux journalistes qui, selon lui, «ne comprennent pas comment fonctionne le fisc».
L'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, «a fait l'objet de nombreux contrôle fiscaux depuis longtemps. Elle a un