«Nous avons aujourd’hui les moyens de faire régresser l’épidémie de VIH en France par des politiques globales et des stratégies ciblées sur les groupes de personnes les plus concernés par la transmission du virus. Face à ces potentialités, les pouvoirs publics restent dans l’indécision et diffèrent la mise en œuvre d’une politique courageuse capable de faire régresser l’épidémie. Ils font perdre du temps à la lutte contre le sida. Or aujourd’hui, nous, acteurs de cette lutte, savons ce qu’il faut faire : décider et agir !
«Traiter, c’est soigner ; traiter, c’est prévenir ; traiter, c’est d’abord dépister. Il s’agit donc avant tout de dépister et traiter plus précocement et plus intelligemment.
«Dépister : préserver le caractère volontaire du dépistage, proposer à chacun d’être testé au moins une fois dans sa vie, et aux populations fortement exposées de se dépister régulièrement. C’est un changement de paradigme que les professionnels de santé et les individus sont capables d’entendre et de mettre en œuvre.
«Soigner : on dispose aujourd’hui de traitements efficaces, qui permettent de réduire considérablement la transmission du VIH, tout en améliorant la qualité et l’espérance de vie des personnes atteintes. Mais le stigmate des personnes séropositives n’a pas disparu. Il convient donc de soutenir les personnes vivant avec le VIH dans tous les aspects de la vie, de renforcer leurs droits, de garantir à tous une prise en charge de qualité au long cours et de soutenir les associat