Lors d’un passage éclair à Vienne, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s’est vu remettre le rapport 2010 du groupe d’expert mené par le professeur Patrick Yeni sur la prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH.
Après une absence remarquée à Mexico en 2008 lors la dernière conférence internationale sur le sida, Roselyne Bachelot était attendue de pied ferme à Vienne par les activistes, en particulier après ses propos dans Libération sur les salles d'injections.
Après s’être faite dépister sur le stand de l’association Aides, Roselyne Bachelot s’est entourée de Patrick Yeni, de Jean-François Delfraissy, directeur de l’ANRS et de Patrice Debré, ambassadeur sida du gouvernement français, pour commenter les changements de l’édition 2010 du rapport d’experts, qui lui a été remis en mains propres.
Des traitements plus tôt
Comme attendu, le rapport recommande de commencer plus tôt la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH. Les experts pensent qu’il est important de traiter les personnes qui ont un taux de CD4 inférieur à 500 par mm3 (350 précédemment), à l’instar des recommandations américaines.
Le dépistage occupe également une place plus importante, puisque pour traiter plus tôt, il faut que ces personnes soient prises en charge et leur séropositivité connue. Aujourd’hui, seuls 30% des personnes sont prises en charge avec un taux de