Dans la famille Bettencourt, la lutte continue. Indifférente à «l'affaire». Jeudi, le procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) a jugé irrecevable en l'état la demande de saisine du juge des tutelles formulée par Françoise Meyers-Bettencourt pour obtenir la «mise sous protection» de sa mère, Liliane. Vendredi, la milliardaire a exprimé sa «satisfaction» depuis Formentor, en Espagne. «Que ma fille ait la décence d'attendre le jour de ma mort pour savoir ce que j'aurais librement décidé dans mon tout dernier testament», conclut-elle, glaçante. Mardi, lors d'une audition fleuve devant la présidente Prévost-Desprez, Françoise Meyers-Bettencourt a annoncé, de son côté, qu'elle continuerait à se «battre».«Je vous affirme que, pour moi, l'argent n'est pas en question, a-t-elle dit. C'est un prédateur qui a brisé ma famille. Tout a été abîmé par un homme. J'aimerais retrouver ma mère, même si je sais que je ne peux pas la retrouver dans un tel contexte, quand François-Marie Banier intervient pour tout détruire.»
Prédicateur. Le photographe, soupçonné d'«abus de faiblesse» pour des donations estimées à plus d'un milliard d'euros, la surnomme «la plaignante». Elle accuse «le prédateur» de n'avoir cherché qu'à «isoler la famille». Son père, André Bettencourt, l'aurait dit crûment - avant sa mort en novembre 2007 - : «C'est un escroc, un jour il y aura un procès.»«C'est un