Les mesures de restriction de la nationalité annoncées par Nicolas Sarkozy ont suscité un tollé parmi les associations de défense des droits de l'Homme fustigeant des relents des années 30, alors que des experts s'interrogent sur leur pertinence juridique ou leur portée sociale. Quant au Front National, Marine Le Pen «somme» le chef de l'Etat de réformer le code de la nationalité.
Les dispositions permettant, comme l'a demandé vendredi Nicolas Sarkozy, de déchoir certains délinquants de la nationalité française pourraient être présentées au Parlement fin septembre.
Dans son discours vendredi à Grenoble, le chef de l'Etat a demandé que la nationalité française puisse «être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte» à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre «dépositaire de l'autorité publique».
«Nicolas Sarkozy renoue avec ses vieux démons»
La présidente du parti écologiste Cap21, Corinne Lepage, a qualifié samedi de «coup de poignard dans le dos de la République» le discours prononcé par Nicolas Sarkozy.
«En stigmatisant l'étranger délinquant et au chômage