Deux squats de Roms, occupés au total par une cinquantaine de personnes, ont été évacués sans incident par la police ce mardi dans l’Hérault, l’un à Montpellier, le second à Lattes, a annoncé la préfecture.
Ces évacuations, impliquant une cinquantaine de représentants des forces de l’ordre, ont été réalisées en application d’ordonnances d’expulsion prononcées par le tribunal de Montpellier il y a plusieurs mois, à la demande des propriétaires des lieux, une société privée à Lattes et l’université Montpellier 1 pour le squat montpelliérain.
La préfecture de l'Hérault avait reçu des doléances des propriétaires et d'élus qui avaient «fait part de plaintes récurrentes de voisinage sur le bruit et le manque d'hygiène», a précisé son secrétaire général, Patrice Latron, lors d'un point-presse.
Ces évacuations entrent aussi dans la ligne des instructions du président de la République, qui avait notamment annoncé fin juillet l’évacuation de 300 camps illégaux de Roms et de gens du voyage.
Selon Patrice Latron, 13 obligations de quitter le territoire français (OQTF) avaient été notifiées à des adultes et étaient exécutoires depuis lundi soir.
Mais les personnes «concernées étaient absentes» des camps mardi matin. «Il y avait deux fois moins de personnes dans les deux camps que ce que l'on avait compté», a reconnu Patrice Latron.
L’Office français de l’immigration et de l’intégration était représenté par son directeur régional lors de cette intervention, afin de pr