La violence de l'expulsion d'un squat de Roms, à Montreuil, suscite toujours des remous. Après la charge violente du député villepiniste Jean-Pierre Grand, qui comparait l'expulsion de Montreuil à une «rafle», François Goulard, autre villepiniste, critique sévèrement la politique d'expulsion des camps de Roms menée par le gouvernement.
Une politique «choquante» d'après le député UMP, qui s'émeut dans Le Parisien «des bavures» et «des femmes et des enfants qui ne sont pas traités de manière décente». «Sans faire des parallèles qui n'ont pas lieu d'être, ce n'est pas très glorieux pour un pays comme le nôtre de recourir à des méthodes que la situation ne justifie pas».
François Goulard juge, de plus, la méthode inefficace. «On se moque des Français. Les problèmes de sécurité ne tiennent pas à quelques camps de Roms. On donne des gages à une partie de l'opinion pour une efficacité à peu près nulle. C'est de la poudre aux yeux», dénonce-t-il. Le maire de Vannes appelle à trouver «une analyse et des réponses qui ne soient pas simplistes».
La solution, pour Patrick Braouezec, se trouve en partie au niveau local. «En Ile-de-France, il doit y avoir à peu près 5000 Roms. En ce qui concerne leur logement, nous pourrions trouver des solutions peu coûteuses qui leur