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Chirac et les emplois fictifs: Je n'ai rien fait mais je rembourse

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Le maire de Paris, Jacques Chirac, et son adjoint chargé des Finances, Alain Juppé, en 1982 à l'Hôtel de ville. (© AFP Cor.)
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publié le 26 août 2010 à 16h23
(mis à jour le 26 août 2010 à 18h44)

Jacques Chirac a confirmé jeudi, via son avocat, avoir «souhaité» que soient remboursées à la Ville de Paris les sommes liées à l'affaire dite des «emplois de complaisance», tout en réaffirmant n'avoir commis aucune «infraction pénale».

Selon un protocole d'accord révélé mercredi par le Canard enchaîné et confirmé par la mairie de Paris, la Ville de Paris récupèrerait 2,2 millions d'euros, dont 1,65 million versé par l'UMP et 550.000 euros par l'ancien président de la République et maire de Paris. L'accord est contesté par les Verts (lire l'interview d'Yves Contassot).

La Ville de Paris retirerait en échange sa constitution de partie civile au procès prévu à la fin de cette année ou début 2011.

«Le président Jacques Chirac a toujours contesté avoir commis quelque infraction pénale que ce soit et maintient que les emplois litigieux étaient légitimes et utiles à la Ville de Paris et aux Parisiens», a déclaré à l'AFP Me Jean Veil, avocat de l'ex-maire de Paris.

«Dans le souci d'apaiser une source de polémique préjudiciable à Paris et à ses habitants, quelles que soient leurs opinions politiques, il a souhaité que soit mis fin au litige civil et que la Ville de Paris soit remboursée purement et simplement des montants litigieux qu'elle a manifesté l'intention de recouvrer judiciairement», a-t-il ajouté.

«Il appartiendra au Conse