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Christine Boutin demande à Alain Minc de présenter ses excuses au pape

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Alain Minc en 2008 (Photo AFP)
publié le 26 août 2010 à 11h27
(mis à jour le 26 août 2010 à 21h34)

Le  «petit hold-up d'antenne» d'Alain Minc suscite des remous, surtout parmi les catholiques. Mercredi, dans l'émission de France Inter «L'été en pente douce», le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy avait déclaré, à propos de Benoît XVI: «Ce pape allemand? Parler comme il a parlé, en français ? On peut discuter ce que l'on veut sur l'affaire des Roms, mais pas un pape allemand. Jean-Paul II peut-être, pas lui».

Il faisait allusion aux déclarations, dimanche,lors de l'Angelus, de Benoît XVI. Le pape a rappelé, en langue française, la nécessité d'«accueillir les légitimes diversités humaines». Une critique à peine voilée de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy.

Minc a également critiqué sur France Inter l'«insensibilité» de Benoît XVI à l'histoire, «dont il est comme tous les Allemands un héritier, non pas un coupable, mais un héritier». Insensibilité que, selon lui, «on a mesurée quand il a réinstallé un évêque révisionniste».

Christine Boutin, présidente du parti chrétien-démocrate (affilié à l'UMP), demande à Alain Minc de «présenter ses excuses à Benoît XVI pour avoir insulté hier sur France Inter le pape, les catholiques, les Allemands et les Européens».

«Outrances»

«Laisser penser que les