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Déchéance de nationalité: la «volonté inflexible» de Sarkozy, les réserves d'Amara

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Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux ont reçu à l'Elysée des policiers agressés au Tarterêts. (AFP Eric Feferberg)
publié le 31 août 2010 à 15h06
(mis à jour le 31 août 2010 à 15h06)

La «volonté inflexible» de Nicolas Sarkozy...

Le président a pris à témoin les policiers agressés en août dans la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, qu'il est allé rencontrer ce mardi : il a la «volonté inflexible» de mener à bien les mesures annoncées cet été «dans les semaines à venir».

Nicolas Sarkozy a rappelé «les mesures législatives annoncées lors du discours de Grenoble le 30 juillet», alors que le président était venu installer le nouveau préfet de l'Isère: «Elargissement des peines planchers aux violences aggravées (dont celles commises contre les policiers et gendarmes), déchéance de la nationalité française sous certaines conditions, peine de prison incompressible de 30 ans en cas de meurtre».

Lors de son discours à Grenoble, le chef de l'Etat avait notamment souhaité que la nationalité française puisse «être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte» à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre «dépositaire de l'autorité publique».

... qui devra trancher vendredi

ou amendements Besson? Selon le ministre de l'Immigration, une réunion d'arbitrage aura lieu vendredi à l'Elysée. Le président tranchera

sur l'extension de la déchéance. Brice Hortefeux souhaite créer un

«délit de