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Procès Ferrara. Repères

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publié le 31 août 2010 à 0h00

Le 12 mars 2003, à 4 h 15, en moins d'un quart d'heure, un commando a attaqué la maison d'arrêt de Fresnes tirant avec des fusils automatiques, ouvrant les portails à l'explosif, puis incendiant des véhiculesdans la rue pour couvrir la fuite de Ferrara et de sa bande à bord de trois voitures équipées de gyrophare.

84 impacts de balles ont été relevés sur les deux miradors de Fresnesaprès l’attaque, mais aucun tir n’a blessé les surveillants de faction à l’intérieur.

«L’attaque de Fresnes sort du lot. On avait connu les évasions en hélicoptère, mais jamais d’attaque de prison à forces ouvertes. On retrouve le même mode opératoire et la même détermination de malfaiteurs endurcis que sur certaines agressions de fourgons.»

Le commissaire Christophe Molmy de l'Office central de répression du banditisme, aux assises le 16 octobre 2008

2035

C'est l'année de libération possible de Ferrara qui cumule les condamnations pour braquage et tentative d'homicide, mais qui, acquitté deux fois en 2009 et bientôt rejugé, peut réduire sa peine.

«Avec quel argent j’ai voyagé en cavale ? Hou, c’est une question qui sent les menottes. Je vous dirai simplement que j’ai bricolé, et je suis un gros bricoleur.»

Ferrara à la présidente en octobre 2008

L’ex-avocat Karim Achoui

Défenseur du gratin du grand banditisme, il a essuyé en 2007 une tentative d’assassinat au «.11,43», le cal