L'affaire Bettencourt reprend de plus belle en cette rentrée. Le site de Paris-Match révèle ce mercredi que la Banque de France avait ouvert, avant même que l'affaire des écoutes n'éclate dans la presse, une enquête «après avoir remarqué des mouvements de fonds suspects sur un des comptes bancaires de le femme la plus riche de France». Il s'agirait de retraits très élevés, pouvant atteindre 145.000 euros en espèces en un mois, et non signalés à Tracfin.
Par ailleurs, une perquisition, ordonnée par la juge Isabelle Prévost-Desprez, a été menée ce mercredi jusqu'à 17 heures au domicile de Liliane Bettencourt à Neuilly-sur-Seine, en son absence.
Selon une source proche du dossier interrogée par l'AFP, la perquisition visait notamment à rechercher des mots sur des bouts de papiers que les proches de Liliane Bettencourt auraient pris l’habitude de faire apprendre par coeur à l’héritière de L’Oréal avant ses rendez-vous importants.
Salle de bain
L’existence de ces petits papiers aurait été évoquée en juillet par plusieurs employés de Liliane Bettencourt, notamment par son ex-comptable, Claire Thibout, et par son ancienne femme de chambre, Dominique Gaspard, auditionnée le 23 juillet par Isabelle Prévost-Desprez.
Selon la femme de chambre, les «bouts de papiers» étaient posés à portée de main de la