Le second braqueur présumé du casino d'Uriage-les-Bains (Isère) a été mis en examen jeudi, un mois et demi après le hold-up à la suite duquel son complice avait trouvé la mort, provoquant des violences urbaines à Grenoble.
Interpellé mardi, Monsif Ghabbour, 25 ans, connu des services judiciaires et originaire du quartier grenoblois de la Villeneuve, théâtre des violences urbaines en juillet, a été mis en examen par une juge pour «vol à main armée et tentative d'homicides volontaires» par la juge d'instruction.
Le parquet de Grenoble a requis le placement en détention de Ghabbour, qui était auditionné jeudi en fin d'après-midi par le juge des libertés et de la détention, lequel doit statuer sur sa détention.
Lors de sa garde à vue, le suspect a constamment «nié les faits» qui lui sont reprochés et il ne s'est pas davantage expliqué devant la juge.
Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir braqué le casino d'Uriage dans la nuit du 15 au 16 juillet aux côtés de Karim Boudouda, un de ses amis. Celui-ci avait trouvé la mort après le hold-up lors d'un échange de tirs avec la police, qui poursuivait les malfaiteurs.
La mort de Karim Boudou