Les prises d'otages au Niger sonnent comme une alarme. Dans notre planète interconnectée, on craint les répercussions sur notre propre sol : «Ils ont mis la Vigipirate, c'est terrifiant, la politique de Sarkozy nous rend plus vulnérable, par rapport à l'interdiction du niqab et tout ça, réagit une femme. J'ai peur de la façon dont il va gérer ça, façon cow-boy.»«Il va falloir se méfier des paquets qui traînent, lance une Parisienne, je me souviens de l'attentat à Saint-Michel, c'est désagréable d'avoir ce sentiment d'insécurité.»«Il ne fait pas bon vivre dans les grandes villes, lance un Ariégeois qui vit à la campagne, on est menacés d'attaques terroristes, des bombes un peu partout.»«Pas quotidiennement,mais on l'a à l'esprit, relativise une assistante de direction. J'ai pas peur quand je prends le métro, mais la France est forcément une cible prioritaire.»«Hortefeux a dit que la menace était réelle», note une femme dans le Loiret.

«Ils amplifient la peur pour faire diversion, décode un homme de gauche, pendant ce temps-là, on ne parle pas des retraites !»«C'est volontaire de la part des journalistes et de TF1, renchérit un animateur dans le Sud, les médias affolent les gens.»«C'est un créneau de la droite, la sécurité, ils s'en emparent avec délice, poursuit une retraitée. En même temps, s'il y a une menace réelle, c'est normal qu'ils e